Une pièce, y compris un Roi, ne peut pas jouer (avec ou sans capture) tant qu’elle est observée par au moins une pièce adverse. Elle ne donne pas échec au Roi si elle observe le Roi adverse et est elle-même observée par une pièce adverse.
Aux échecs anti-fonctionnaires, toutes les pièces sont anti-fonctionnaires. Mais, un compositeur peut aussi choisir d’utiliser des pièces anti-fonctionnaires et d’autres pièces non anti-fonctionnaires dans un même problème. Dans le dessin de la position, les pièces anti-fonctionnaires seront alors distinguées des autres. Elles sont en général placées dans des cases à liseré.
Diagramme A : Le trait est aux Blancs. La Tour ne peut pas jouer, car le Fou l’observe. Elle ne donne pas échec au Roi noir qu’elle observe.
Première image du Diagramme B ci-dessous : Les Blancs viennent de jouer 1. Rg1. Les Noirs sont « pat ». Les deux pièces noires étant observées par les Blancs, elles ne peuvent pas jouer. Le Roi noir n’est pas attaqué.
Seconde image du Diagramme B : Les Blancs viennent de jouer 1. Rg2. C’est une position de mat du Roi noir. Le Fou n’observant plus la Tour, la Tour attaque le Roi. Le Fou n’attaque pas le Roi blanc, car le Roi blanc lui-même observe le Fou.
Voir : Échecs fonctionnaires.