Une restriction de la marche des pièces permet de passer des échecs classiques aux échecs disparates.
Une pièce ne peut pas jouer si elle est de même nature que la pièce que l’adversaire a jouée au coup simple précédent. Une pièce ainsi immobilisée a un champ de jeu nul. Elle perd aussi le pouvoir d’interdire des cases au Roi adverse ; son champ d’échec est nul.
Les Rois sont concernés par cette règle. En particulier, un Roi peut jouer sur une case du champ royal adverse : en jouant, il fait perdre au Roi adverse son pouvoir de lui donner échec au coup suivant. On n’a donc pas d’autoéchec.
La paralysie est absolue. Même si le Roi de son camp est en échec et qu’un coup de la pièce sous influence pourrait parer l’échec, la paralysie persiste. Ce n’est pas simplement le jeu des autres pièces qui est prioritaire.
La paralysie est temporaire. Une pièce retrouvera ses pouvoirs après un coup simple de l’adversaire joué par une pièce de nature différente de la sienne.
Le jeu de série peut être modifié par ces règles seulement au changement de trait. À l’intérieur d’une série, deux coups de pièces de même nature peuvent se suivre.
Considérons la position de départ d’un problème où s’appliquent les règles des échecs disparates. Si l’auteur ne précise pas que l’on doit tenir compte du passé de la position, aucune pièce ne subit la contrainte « disparate » au premier coup. Si l’on a affaire à la condition « rétrodisparates », on doit rechercher quels ont pu être les coups joués en dernier lieu, ce qui peut avoir des conséquences sur le jeu du premier coup. Rétrovariantes.
Un seul des camps peut être soumis à cette condition :