En plus des coups orthodoxes, on peut jouer des coups d’un type particulier consistant en l’échange de places de deux pièces de même nature et de couleurs différentes. Cette opération est l’unique composante d’un coup.
Une pièce ne peut pas prendre part à deux échanges joués consécutivement, même si elle change de « partenaire ». Les échanges de Rois sont autorisés.
La position du Diagramme A nous permet de décrire des coups spécifiques du genre « échecs de Messigny ». La notation de ces coups utilisera le signe ↔ encadré des deux pièces échangeant leurs places, avec en premier lieu la pièce du camp au trait.
On considère qu’aucune des pièces n’a joué un coup de Messigny au coup précédent. S’ils sont au trait, les Blancs peuvent jouer, en plus des coups ordinaires, deux coups de Messigny : Fh3 ↔ Fd5 et Re1 ↔ Re8. Ce dernier coup met le Roi noir en échec (par le Cavalier d3). L’échange des Cavaliers ne peut pas être joué par les Blancs : c’est un autoéchec (Le Roi blanc serait attaqué par le Cavalier noir).
Si les Noirs sont au trait, deux coups de Messigny sont jouables : Fd5 ↔ Fh3 et Cb6 ↔ Cd3. Ce dernier coup donne échec au Roi blanc. Le coup Re8 ↔ Re1 est illégal, c’est un autoéchec (Le Roi noir serait attaqué par le Cavalier blanc).
Le Diagramme B montre deux positions. La position de gauche avant le coup des Blancs Fh3 ↔ Fd5, celle de droite après ce coup. (Le coup des Noirs Fd5 ↔ Fh3 est équivalent).
Le Diagramme C montre deux positions. La position de gauche avant le coup des Blancs Re1 ↔ Re8, celle de droite après ce coup (Le Roi noir est « mat », noter que les Noirs n’ont pas le droit de jouer le coup Re1 ↔ Re8).
Les échecs de Messigny standards sont « Rex inclusif ». Aux « échecs de Messigny Rex exclusif », les Rois ne peuvent pas échanger leurs places.
jerome auclair feerique