Aux échecs classiques, un Roi qui est attaqué est en échec. Nous dirons qu’il est « en danger ». Le camp dont le Roi vient d’être mis en danger doit obligatoirement et immédiatement jouer un coup le mettant hors d’atteinte de toute pièce adverse, même d’une pièce clouée. Si ce n’est pas possible, ce camp a perdu ; c’est la « mort », le mat.
Pour obtenir les échecs « SAT », on modifie cette définition de l’échec et du mat.
On définit un mat féerique appelé « SAT » (SAlai-matT). Un Roi est en danger s’il peut jouer au moins un coup l’amenant sur une case non observée par l’adversaire, et dans ces cas seulement. Laisser ou placer un Roi sur une case observée par l’adversaire n’est pas interdit, mais un Roi ne peut pas être capturé. Un Roi en danger doit être mis immédiatement en sécurité. Il est mort (SAlai-matT, SAT) et la partie est terminée si ce n’est pas possible.
Diagramme A : Le Roi blanc est en danger, car il a accès à la case « h2 » que les Noirs n’observent pas, et non pas parce que le Fou noir l’attaque.
Les Blancs peuvent se mettre en sécurité de deux façons :
Diagramme C : Les Noirs sont en danger (Les Blancs viennent de jouer Ce6-c7 †). Les Noirs peuvent se défendre d’une seule façon : 1. Cf7 ! Le Roi noir n’a plus accès à aucune case non observée par les Blancs.
On obtient des variantes de ce genre en ne changeant que le nombre de cases que le Roi en danger peut atteindre : SAT II : Un Roi est en danger s’il peut jouer sur au moins deux cases non observées par l’adversaire. SAT III : Un Roi est en danger s’il peut jouer sur au moins trois cases non observées par l’adversaire. SAT IV : Un Roi est en danger s’il peut jouer sur au moins quatre cases non observées par l’adversaire...
Appellation internationale
Invention de Ladislav Salai sr. (1997).