Une simple restriction de la marche des pièces permet de passer des échecs classiques aux échecs à fuddled men.
Aux échecs à fuddled men (échecs à pièces éméchées), un camp ne peut pas jouer la même pièce deux coups de suite. La pièce qui a joué est momentanément paralysée ; elle ne peut pas jouer et ne donne pas échec (champ de jeu et champ d’échec nuls).
Selon la définition standard, toutes les pièces sont des pièces pouvant se trouver paralysées après avoir joué ; on pourrait présenter des positions où on préciserait que certaines pièces seulement sont des fuddled men, les autres étant « orthodoxes ».
Diagramme A : Le trait est aux Noirs. Noirs et Blancs s’apprêtent à jouer la suite 1. a3 d3 2. Rc4 Rb1 ‡. Le Diagramme B est une fresque qui illustre cette suite.
Diagramme B ci-dessous : La première image reprend la position du Diagramme A. On joue 1. a3 d3 2. Rc4 Rb1 ‡. Au premier coup (qui amène la position de la deuxième image), le Pion noir joue le coup d’attente 1. a4-a3. Le Pion blanc joue en « d3 » (troisième image). Les Noirs placent leur Roi en « c4 » alors que le Pion « d3 » est paralysé (quatrième image). Les Blancs donne mat par 2. ... Rb1 ‡ (cinquième image).
Le coup de Roi Ra1-b1 amène la position de mat comme le coup Rh1-g1 dans le problème de John Beasley présenté ci-dessous.
L’auteur est John Beasley, la première publication de l’œuvre, The British Chess Magazine en 1987, et l’énoncé, « Les Blancs jouent et font mat en deux coups », avec la condition fuddled men.