Une simple restriction de la marche des pièces permet de passer des échecs classiques aux échecs Köko.

Note : Deux pièces sont en contact l’une de l’autre si elles sont placées sur deux cases voisines, c’est-à-dire deux cases ayant un côté ou seulement un coin commun.

Après avoir joué, une pièce doit être au contact d’une autre pièce. On considère un déplacement de pièce selon les règles orthodoxes et on détermine s’il est jouable en examinant la position obtenue après ce coup. Le coup est jouable si la pièce déplacée est au contact d’une autre pièce dans la position finale. On doit ajouter parmi les coups jouables ceux qui sont des autoéchecs dans le jeu orthodoxe et qui ne le sont pas selon les nouvelles règles.

L’échec au Roi et le mat sont féeriques. Un Roi est en échec si la pièce qui l’attaque le menace d’un coup « Köko ».

Illustration

Diagramme A

Diagramme A : Si le trait est aux Blancs, un seul coup est jouable, 1. Ce7 (La pièce jouée est au contact du Roi noir).

Si le trait est aux Noirs, aucun coup n’est possible ; c’est une position de pat.

Diagramme B

Diagramme B : Les Blancs peuvent faire mat par Ta1-e1 (contact de la Tour avec le Pion f2). La Tour donne échec car le coup T×e7 est un coup « Köko » (contact de la Tour « e7 » et du Pion « d7 »).

Diagramme C

Diagramme C : Les Blancs viennent de jouer leur Tour en « e1 ». Le Roi noir est en échec. Les Noirs peuvent parer l’échec par Pd7-d5, le Roi noir n’ayant alors plus de contact.

Pièces « jigger »

Aux échecs Köko, toutes les pièces doivent jouer des coups « Köko ». Le compositeur peut souhaiter qu’un nombre limité de pièces soient soumises à cette règle. Il fera coexister des pièces ordinaires et des pièces « jigger ». Une pièce « jigger » est une pièce pouvant seulement jouer des coups « Köko ».

Vérification par ordinateur

• Popeye (koeko)
• WinChloe (Köko, Köko blanc, Köko noir)

Traductions

• Allemand : Kölner Kontaktschach, Köko
• Anglais : Köko chess, Köko
• Italien : Scacchi a contatto di Colonia, Köko

koko koeko kolner