Des restrictions du jeu des pièces permettent de passer des échecs orthodoxes aux échecs Bannzone. Certains coups sont interdits, d’autres forcés.
Une pièce ne doit pas venir au contact du Roi adverse. Inversement, si un camp met son Roi en contact avec une pièce adverse, le camp de cette pièce doit s’efforcer d’effacer ce contact.
Un camp peut laisser ou placer une de ses pièces dans le champ royal adverse, s’il y est obligé, c’est-à-dire s’il ne dispose d’aucun autre coup légal, en particulier s’il n’a pas d’autre moyen de parer un échec.
Si un camp a plusieurs de ses pièces en contact, en même temps, avec le Roi adverse, il doit les écarter une à une, dans l’ordre de son choix.
Une position avec contact royal peut survenir. Elle n’est pas illégale. Elle ne met pas non plus fin au jeu. Ce n’est pas un pat féerique (impossibilité pour le camp au trait de jouer un coup légal alors que son Roi n’est pas en échec).
L’auteur est Albert H. Kniest, la première publication de l’œuvre, Diagramm und Figuren en 1965, et l’énoncé, « Les Blancs jouent et forcent les Noirs à faire mat en huit coups », avec les conditions « Bannzone » et « Maximum », la première ayant priorité sur la seconde.
Solution :
Les Noirs doivent jouer 3. ... h5 et non 3. ... Ta3 (priorité de la condition Bannzone).
Pour voir le déroulement de la solution, cliquer sur l’icone ci-contre (Un logiciel lisant les fichiers PGN doit être installé sur votre ordinateur) ou utiliser Youtube :
http://youtu.be/-o41qM-iDyM.
Voir les autres vidéos.
L’image ci-dessous est un extrait de la feuille du 10 octobre 1965 de Diagramm und Figuren.