Une partie justificative prouve, de façon simple, que la position à laquelle elle aboutit est légale.
First position | Final position |
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[PGN l=v fh=330 fw=200 ss=25 initialHalfmove=2]1. e4 Nf6 2. e5 Nd5 3. c4 Nb6 [/PGN] | [PGN l=v fh=330 fw=200 squareSize=25 ih=6] [/PGN] |
On nous propose un problème dont la question est : « Quelle est la plus courte partie justificative ? » On nous présente une position, et on nous demande de trouver la suite de coups qui, jouée depuis la position de début de partie, mène à la position donnée. Les deux camps collaborent. C’est une « partie aidée ».
Comme pour un problème aidé dont le but est, par exemple, le mat d’un Roi, on précise le plus souvent quel est le nombre de coups nécessaires, mais cette indication n’est pas obligatoire.
Si la partie se termine par un coup simple noir, la solution comporte un nombre entier de coups complets (coup blanc suivi d’un coup noir), le nombre de coups annoncé par l’énoncé sera un nombre entier. Par exemple, le canevas de la solution d’un problème d’énoncé « PCPJ en 2 coups ? » sera : 1. B1 N1 2. B2 N2.
Si la partie se termine par un coup simple blanc,
on utilise un nombre à décimale : 1,5 ou 2,5 ou 3,5... La partie entière de ce nombre est le nombre de « coups complets » ; la partie décimale représente le dernier coup blanc. Exemple : « PCPJ en 2,5 coups ? » est l’énoncé d’une partie à cinq coups simples. Le dernier coup simple est vu comme la moitié d’un coup complet. Le canevas sera : 1. B1 N1 2. B2 N2 3. B3.
« PCPJ » est l’abréviation de « (Quelle est la) plus courte partie justificative (?) ». Si l’on indique le nombre de coups de la solution, on peut aussi utiliser l’énoncé « (Trouver une) partie justificative », lui-même abrégé en « PJ ».
Voir : Résolution des parties justificatives