Le Pion classique ne se déplace pas de la même façon suivant qu’il capture ou non. Il avance sur sa colonne sans capture possible et avance sur une de ses diagonales en capturant obligatoirement.
Le Pion Berolina fait l’inverse : il avance sur une de ses diagonales sans capture possible et avance sur sa colonne en capturant obligatoirement.
À son premier coup, le Pion Berolina peut avancer d’une ou de deux cases sans capturer (en diagonale) et d’une seule case en capturant (droit devant lui). La prise en passant est possible : elle est jouée par un Pion Berolina pouvant capturer sur la case intermédiaire du double pas. Les Pions sont promus comme les Pions orthodoxes.
Diagramme A : Si le trait est aux Blancs, le Pion Berolina « g2 » peut jouer en « e4 ». Immédiatement après ce coup blanc, le Pion Berolina « f4 » peut le capturer en « f3 » en passant. Le Pion blanc peut jouer aussi en « f3 », mais pas en « g3 », ni en « g4 », ni en « h3 ».
Si le trait est aux Noirs, le Pion Berolina « b2 » peut jouer sur trois cases différentes (« a1 », « b1 » et « c1 ») avec à chaque fois quatre promotions possibles, soit 12 coups différents.
L’auteur est Eligiusz Zimmer, la première publication de l’œuvre, Ideal-Mate Review en 2001, la distinction obtenue : « recommandé », et l’énoncé, « Les Noirs jouent et aident les Blancs à faire mat en deux coups » pour deux positions jumelles, avec Pions Berolina.
Le Diagramme B ci-dessous présente les deux positions jumelles. Chacune constitue un problème, et l’ensemble l’œuvre de l’auteur. L’une est obtenue à partir de l’autre moyennant une modification, ici le déplacement d’un Pion.
Voir : Pion Berolina plus, Super-pion Berolina, Pion complet.
Inventé en 1926 par Edmund Nebermann.
cameleon