Dans le domaine de la rétroanalyse, on dit qu’une position est libre s’il est facile de construire une partie menant à cette position. On dit qu’une position est contrainte si la construction d’une telle partie est difficile ou, au moins, délicate. Le solutionniste d’un problème « rétro » est souvent en face d’une position contrainte et doit « remonter » à une position libre. « Jouer à l’envers » est facile depuis une position libre et difficile depuis une position contrainte, facile signifiant trivial et difficile, non trivial.
On peut comparer une position libre du domaine de la rétroanalyse à une position de partie classique ou d’étude depuis laquelle il faut démontrer qu’un des camps peut gagner facilement. Ce camp a un avantage qui peut facilement être transformé en gain.
La solution d’une étude mène, depuis une position incertaine (les deux camps sont sur le fil du rasoir) à une position dont le résultat optimal pour les deux camps est « évident ».
Demander à un solutionniste de découvrir le jeu à l’envers qui mène d’une position contrainte à la position de début de partie, c’est le mettre en face d’un pur problème de rétroanalyse. L’énoncé d’un problème peut d’ailleurs être simplement : « libérer la position » ou « résoudre la position ». On demande au solutionniste de démontrer (par un raisonnement) ou de montrer (par rétrojeu) comment on peut passer d’une position contrainte (la position du problème) à une position libre.
Les pièces elles-mêmes sont plus ou moins agiles, jouant ainsi des rôles différents dans la construction de positions libres et contraintes :
Les Indices qui permettent de détecter une position contrainte peuvent être la structure des Pions, le rétrojeu peu fourni d’un camp ou des deux...