Ce qui suit traite du jeu apparent des problèmes directs. Le jeu apparent des problèmes inverses s’en différencie seulement par l’ajout d’un coup noir final.
En étudiant la position de départ d’un problème direct, le solutionniste fait souvent jouer les Noirs les premiers. Ce faisant, il voit, en particulier, quels sont les coups noirs dangereux pour les Blancs et si des coups blancs sont « préparés » pour y répondre. Le jeu commençant ainsi par un coup noir est appelé « jeu apparent ».
Le compositeur connaît cette habitude du chercheur et peut faire en sorte que les coups de mat préparés soient différents, sur les mêmes coups noirs, des coups de mat du jeu réel. Cette différence ralentit souvent le solutionniste dans sa quête de la solution, car il privilégie souvent, dans un premier temps, la conservation des mats préparés.
De nos jours, le compositeur cherche à construire des problèmes à jeu apparent sans penser à piéger le solutionniste, mais parce que le jeu apparent est un élément qui enrichit le problème et peut être au cœur de l’idée présentée.
La recherche du jeu apparent permet souvent de savoir si un problème est un problème dont la clé instaure ou non un « blocus ». Voir : Résolution des problèmes directs en deux coups.
L’auteur est Albert Servais, la première publication de l’œuvre, To Mat en 1952, et l’énoncé, « Les Blancs jouent et font mat en deux coups ».
Le jeu apparent est constitué des deux suites suivantes, comportant chacune un coup noir et un coup blanc :
Le Diagramme A montre la position obtenue après la clé 1. Df7.
Les deux variantes sont :