La composition échiquéenne
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Les indices

On dit volontiers que le chercheur est à l’affût d’indices dans les problèmes « rétro ». On le compare à un enquêteur ou à un archéologue qui recherche des traces du passé.

Les éléments qui permettent de faire l’analyse d’un problème « non rétro » et d’en trouver la solution peuvent aussi être appelés indices. Mais on préfère dire que ce sont les contraintes liées au projet (atteindre un but) qui orientent le chercheur.

Exemples d’indices :

  • Un Roi est en échec : cela nous permet de savoir quel camp et souvent quelle pièce vient de jouer
  • Trois Cavaliers d’un même camp sont présents sur l’échiquier. On en déduit que l’un d’eux est issu de la promotion d’un Pion
  • Deux Fous de même couleur jouent tous deux sur des cases de même couleur : cela nous permet d’affirmer qu’un Pion a été promu en Fou
  • Des Pions sont « doublés » ; un de ces Pions au moins a fait une capture
  • Des pions blancs sont présents en « b2 » et en « d2 ». Cela nous apprend que le Fou-dame blanc n’a jamais joué
  • Pour les parties justificatives dont la longueur est limitée, nous chercherons des indices portant précisément sur le nombre de coups dont chaque camp dispose pour « développer » ses pièces.

Si aucun indice « contraignant » n’apparaissent, on a une position ouverte, libre, dont on ne peut rien dire de précis : il existe un très grand nombre de parties très différentes les unes des autres aboutissant à cette position.






Ouvrage créé et géré à l'aide de SPIP, logiciel libre distribué sous Licence publique générale GNU (GNU GPL). Origine des images des pièces du jeu d'échecs et des échiquiers (Wikimedia Commons). D’autres informations : Echekk.