Les coups simples peuvent parfois être décomposés en plusieurs opérations.
Le roque des échecs orthodoxes est un coup constitué de deux déplacements de pièces. On a souvent appelé « demi-coup » chacun de ces mouvements. Les coups de capture mettent aussi deux pièces en jeu. On peut y voir une opération de disparition et un déplacement. Le premier geste de la main enlève la pièce capturée et le second joue la pièce qui capture. Pour la prise en passant, ce peut être l’inverse ; le premier geste de la main joue le Pion qui capture et le second enlève le Pion capturé.
On a depuis longtemps décomposé les coups, et proposé des problèmes dont les énoncés étaient du type : « Les Blancs jouent et font mat en un demi-coup ».
Les Blancs jouent et font mat en un demi-coup. Ils viennent de déplacer leur Roi de « e1 » à « c1 » ; ils déplacent maintenant leur Tour de « a1 » à « c1 », c’est la seconde moitié du coup de roque.
L’auteur est le Docteur Kaligari (Anthony S. M. Dickins), la première publication de l’œuvre, feenschach en 1981, et l’énoncé, « Les Blancs jouent et font mat en deux tiers de coup », avec la condition « Échecs de Circé ».
Un Pion noir « e5 » vient d’être retiré de l’échiquier par les Blancs. Il reste deux opérations à effectuer :
On a donc ainsi décomposé le coup de prise en passant d×e6(Pe7) en trois fractions.
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