Il s’agit de positions que l’on peut rencontrer au cours d’une partie. Ici elles sont simplifiées, on n’a gardé que les pièces nécessaires au mécanisme. Il faut bien sûr avoir en tête ces combinaisons élémentaires, mais il est rarement proposé de résoudre ces petits problèmes. Pour l’entraînement, on préfère les combinaisons plus longues qui se terminent souvent par ces combinaisons de deux-coups.
Mais ces positions peuvent aussi être rencontrées à la fin d’un problème de plus de deux coups. Aussi le problémiste doit-il les connaître parfaitement autant que le joueur de partie. Le paragraphe « Du deux-coups au trois-coups » de Trois-coups orthodoxes donne un exemple de problème en trois coups pouvant être vu comme la synthèse de problèmes en deux coups.
L’énoncé des problèmes suivants est « Les Blancs jouent et font mat en deux coups ». Autrement dit, quel est le coup que les Blancs doivent jouer pour être certains de faire mat au coup suivant.
Le mat à l’étouffée est une combinaison en deux coups très connue et l’une des plus subtiles que l’on puisse rencontrer au cours d’une partie. Le Diagramme A montre cette combinaison.